Angélica Liddell renoue, dans le premier volet de sa Trilogie des funérailles, avec la figure de l’animal blessé qui lui réussit tant, et orchestre un rituel, en forme de pacte avec le diable, qui permet de guérir, ou de périr, des maux et traumatismes passionnels.

La performeuse espagnole se livre un rituel ardent et expiatoire dans «Vudú (3318) Blixen», premier volet d’un nouveau cycle.

L’écrivaine et performeuse espagnole orchestre ses funérailles de fiancée du Christ dans un spectacle-fleuve qui secoue et captive

Une plongée cathartique dans l’art si singulier de cette performeuse hors du commun.

Diablesse des planches, l’écrivaine espagnole déploie au Théâtre de Vidy, avant la Comédie de Genève, «Vudu (3318) Blixen», opéra des ombres et prière d’amour à la fois. Tête-à-tête avec une écorchée douce

Un espectáculo de más de cinco horas, reconocido por los premios de la Crítica de Catalunya como el mejor espectáculo de la temporada 23-24

Ange et démon, la prêtresse nue le sera tour à tour, selon qu’elle harangue le public dans une chemise blanche largement ouverte sur son anatomie ou qu’elle chuchote à l’oreille de l’artiste mort dans un manteau noir de veuve ténébreuse et inconsolée.

La dramaturga de Figueres crea una soberbia y familiar hipérbole para asustar a la parca del tiempo

La pièce a ouvert la Cour d'honneur du Palais des Papes d'Avignon, avant d'être représentée au théâtre de l'Odéon. Dans un décor rouge et noir, Angelica Liddell interroge à nu le rapport à la finitude, au sacré et à la critique. Une représentation très habitée qui a conquis nos critiques.

Pièce d’ouverture du Festival d’Avignon, Dämon, el Funeral de Bergman, fait résonner dans la Cour d’Honneur l’inaltérable furie d’Angelica Liddell. Elle n’a jamais été si bergmanienne. Et signe un spectacle qui vaut plus que le petit scandale qui l’entoure…