Image
Couverture Dämon

Dämon, les funérailles de Bergman

Trilogie des funérailles [2]
traduit par Christilla Vasserot
Blocs de contenu (texte, vidéo, ...)

Présentation

À travers ce tome 2 de la Trilogie des funérailles, Angélica Liddell continue à explorer l’idée de la mort.

Alors que dans Vaudou, elle célébrait ses propres funérailles, dans Dämon, ce sont celles d’Ingmar Bergman qu’Angélica Liddell honore, prenant au mot le cinéaste suédois, qui en avait écrit lui-même le scénario.

Dans cette pièce emplie de démons, rêves et fantômes, on voit un Bergman qui aspire, dans ses derniers jours, à une mort douce, tout en regardant les funérailles du pape Jean-Paul II en direct à la télévision ; ou encore un Bergman qui commande pour son propre enterrement une boîte en bois exactement comme celle utilisée pour le Saint-Père. Le Songe de Strindberg, une des pièces qu’il a mises en scène à plusieurs reprises, y est à nouveau jouée. Avec Dämon, Angélica Liddell nous invite à contempler nos fantasmes enfouis et nos terreurs inavouées, jusqu’à nous confronter au dernier démon qui n’est pas la Mort mais la Vanité.

Création

Création le 29 juin 2024 dans la Cour d’honneur du Palais des papes pour l’ouverture du Festival d’Avignon 2024.

Dans la presse

Grandiose et superbe

Le fantôme de Bergman est accompagné de ceux de Fellini, de Pasolini et de Bunuel. Cette obsession et la morbidesse qui l’accompagnent sont un terreau fertile pour l’imagination de la dramaturge; Sa vie personnelle, ses angoisses, le souvenir de la folie parentale alimentent son texte comme son jeu.
[Michèle Bigot, Madinin-art, juillet 2024]

L’adresse puissante d’Angélica Liddell

Entre blasphème obscène et irrépressible besoin de Dieu, dans cette course éperdue vers l’abîme que mène l’être humain, Angélica Liddell montre crûment notre insignifiance.
[Agnès Santi, La terrasse, juin 2024]

La puissance, l’irrévérence et la liberté

« Dämon. El funeral de Bergman », au Festival d’Avignon : le don de soi vengeur d’Angelica Liddell. Un spectacle jusqu’au-boutiste dans lequel elle fustige la vieillesse et s’en prend à la critique.
[Joëlle Gayot, Le Monde, juin 2024]

Une déclaration d’amour à la vie qui se planque derrière la mort

Dans sa structure, Dämon est une pièce classique d’Angélica Liddell, l’une des plus belles du genre. Elle y manie avec un immense talent, la puissance de la logorrhée, des images à couper le souffle de beauté et de dégout. C’est une pièce qui dérange et fascine, où le vulgaire se transcende en beauté.
[Amélie Blaustein-Niddam, Cult.news, juin 2024]

80 pages
ISBN 978-2-84681-752-3
Prix : 15.00€
Collection : Domaine étranger
Prochainement disponible
Date de parution :
Mots clés
Dans nos conseils