

Lune
Une femme remonte le temps et dit ce qu’elle n’a jamais dit. Les violences de couple, la mort volontaire de la mère, l’amour fou pour la parentèle, la campagne, les quatre saisons, son Jules, sa fille.
Souvent, le passé envahit son présent ! Et elle revisite alors événements, lieux aimés, drames intimes, elle en rit ; elle chante, montre des photos, lit des lettres. « La mémoire, poire pour la soif », c’est ce qu’elle dit ! Paroles universelles, figures familières, chacun s’y retrouve dans ces histoires de familles, de couple, de paysages… La vie comme elle est ; terrible et merveilleuse ! Ça pourrait s’appeler : « une vie simple » ou « une femme ».
L’avantage pour un auteur qui est aussi le metteur en scène de sa pièce c’est qu’il peut intervenir sur le texte : couper, modifier, ajouter. Avec Catherine Pietri, nous avons déjà commencé à « trahir » le texte en ajoutant des lazzis que l’actrice invente… Il s’agira de donner au spectacle une couleur burlesque ; clownesque.
Philippe Minyana
Critiques
- L'Humanitépar Jean-Pierre Léonardini
Une femme avec ses fantômes
C’est la parlerie d’une femme qui se raconte, entre sa province et Paris, dans une adresse permanente au public pris à témoin. À ce jeu-là, l’actrice Catherine Pietri excelle, dans le droit-fil d’une virtuosité enjouée qui masque le tragique.
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