Prix et récompenses
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DateNomPrix du syndicat de la critique : Meilleure création d'une pièce en langue française pour "L’amour telle une cathédrale ensevelie"Lien
La Trilogie des Dépeuplés ([Le Père], L’amour telle une cathédrale ensevelie [Le Fils], [La Mère])
Présentation
Dépeuplement en trois pièces : Une radiographie de familles haïtiennes entre allers et retours qui se déroulent durant une soixantaine d’années.
Étalé deux pieds devant (Le Père). Les quelques membres de la famille se réunissent pour la veillée funèbre de celui qu’on appelle Le père, parti voilà des années aux États-Unis pour finalement revenir dans son cercueil. Attendant impatiemment Le Blagueur, comme il est de coutume dans les rites mortuaires haïtiens, qui viendra les dérider devant ce défunt sur qui tout espoir reposait.
L’Amour telle une cathédrale ensevelie (Le Fils). Le Fils exauce le vœu de sa mère, en lui pêchant un mari, un retraité canadien, sur un site internet. À son tour, il embarque sur un boat-people pour retrouver La Mère à Montréal.
Et si à la mort de notre mère (La Mère). Des années plus tard, malade, La Mère décide de rentrer au pays. À son chevet, le fils mal aimé, l’aîné, Le Grand Frère, de ses enfants l’unique à présent sur qui tout repose. Ce dernier est hanté par le rêve de partir ou de rester, devant le grand large, la mer des Caraïbes, grand témoin des traversées séculaires.
En scène
Création : septembre 2022, durant le festival Les Zébrures d’automne (Les Francophonies - Des écritures à la scène) à Limoges et reprise à Paris au Théâtre de la Tempête.
Dans la presse
L’Amour telle une cathédrale ensevelie : la migration auscultée
Que souhaitez-vous montrer et dire à travers cette pièce ?
Que ces gens qui migrent sont des êtres de sang et de chair. Et qu'ils doivent nous toucher. Si on a compris cela, je peux donc m'estimer heureux.
[Malick Diawara, Le Point, 13 novembre 2022]
Guy Régis Jr : « Cette histoire n'est pas seulement celle des Haïtiens. »
L’Amour telle une cathédrale ensevelie ne sombre jamais dans le pathos, sans pour autant faire l'économie de l'émotion, et l'auteur réussit une mise en scène, en images, et en musique qui donne à son écriture l'ampleur d'une tragédie. Celle bien réelle de ces milliers d'intrépides qui s'embarquent vers des eldorados illusoires.
[Mireille Davidovici, Théâtre du blog, 14 octobre 2022]
L’édifice théâtral de Guy Régis Junior
L’artiste haïtien met en scène L’Amour telle une cathédrale ensevelie, le deuxième volet de sa trilogie consacrée à l’exil. Il mélange les genres, détourne les clichés et propose une pièce d’une puissance renversante.
[Igor Hansen-Løve, Sceneweb, 3 octobre 2022]
Un succès aux Zébrures d’Automne 2022
La mise en scène, construite avec finesse, emporte la salle dans un récit marqué par la force du texte. Bravo !
[Chloé Coppalle, Toute la culture, 3 octobre 2022]