Les Possédés d’Illfurth
Présentation
Au milieu du XIXe siècle, dans le village d’Illfurth au sud de l’Alsace, d’étranges phénomènes secouent la modeste famille Burner. Joseph, 7 ans, et Thiébaut, 9 ans, sont soudainement atteints d’un mal mystérieux et spectaculaire. Les autorités religieuses s’accordent pour déclarer les deux enfants possédés par des esprits démoniaques et procèdent à leur exorcisme.
Natif de ce village, le comédien et metteur en scène Lionel Lingelser a partagé cette légende ancestrale avec Yann Verburgh. A travers le personnage d’Hélios, avatar fantasmé de l’enfant qu’il était, il convoque ses démons, part à la rencontre de sa « blessure intime » et en évoquant aussi son parcours théâtral se tisse un fil imaginaire et poétique entre ces histoires croisées, leurs abîmes et leurs blessures dans un puissant voyage initiatique.
Un chemin de résilience porté par la joie, qui célèbre le pouvoir de l’imaginaire et affirme la puissance salvatrice du théâtre.
Ce texte rend hommage à la part d’enfance et d’innocence où tous les fantasmes sont possibles et qui aide l’imaginaire à se transformer en un refuge, une forteresse inébranlable face aux assauts du réel.
Création
Créé par la compagnie Munstrum en janvier 2021 dans une mise en scène et une interprétation de Lionel Lingelser, en partenariat avec la Filature, Scène nationale de Mulhouse. Le spectacle sera présenté à La Manufacture lors du Festival Avignon OFF 2022 et en tournée à nouveau au cours de la saison 2022/2023.
Dans la presse
Les Possédés d'Illfurth tente le diable et réussit
Lionel Lingelser a nourri le texte de Yann Verburgh qu'il cosigne et met d'ailleurs en scène. Il est aussi bon en monstre satanique qu'en adolescent en souffrance ou en mère naturopathe perchée. L'humour est là.
[Nathalie Simon, Le Figaro, mai 2024]
Un texte solide et cohérent qui équilibre les messages qu’il distille
Avec beaucoup de subtilité, l’écriture de Yan Verbugh tisse des liens entre les passages autobiographiques reprenant l’expérience de Lionel Lingelser et des moments plus oniriques, voire absurdes, qui permettent au sens de rebondir sans cesse et de s’enrichir.
[Alban Orsini, Culturopoing, mai 2024]
Éblouissant
L’acteur Lionel Lingelser, co-fondateur du Munstrum théâtre, a confié à l’auteur Yann Verburgh le soin de conter sa vie en la brodant. Ainsi est née une pièce pleine de fantômes, « Les possédés d’Illfurth », où l’acteur joue tous les rôles. Éblouissant.
[Jean-Pierre Thibaudat, Le Club Mediapart, mai 2024]
Un véritable uppercut théâtral
Un choc théâtral qui, date après date (la tournée est conséquente depuis la première en 2021), laisse nombre de spectatrices et spectateurs sonnés.
[Aurélien Martinez, Le Petit Bulletin, mars 2024]
Quand l’intime se met à nu devant les souvenirs
Avec les Possédés d’Illfurth, coécrits avec Yann Verburgh, et dont il signe la mise en scène, Lionel Lingelser invite à partager une aventure poétique et passionnelle.
[Gérald Rossi, L'Humanité, mai 2022]
Que d’émotion, que de force dramatique !
Le seul en scène de Lionel Lingelser propose un périple incandescent jusqu’aux blessures de l’enfance. Un conte autour de l’idée de possession, et des possibilités de s’en défaire.
[Agnès Santi, la terrasse, juin 2022]
Démons et merveilles
L’histoire que (Lionel Lingelser) nous raconte est la sienne et elle est inoubliable.
[Mathieu Perez, Le Canard enchainé]
Le comédien se raconte à travers le motif de la possession, en déplie les nuances, de l’aliénation à la puissance
Avec une énergie hors du commun, le comédien incarne les différentes présences que son histoire croise et abrite. Que d’émotion face à la mise à nu de ce comédien possédé par une vitalité hors norme.
[Marianne de Douhet, I/O Gazette, mars 2021]
Voyage initiatique et salvateur au bout de l’enfer
Épaulé dans sa démarche par Louis Arene, Lionel Lingelser se met en scène et attrape à bras le corps son histoire. Il libère sa parole et livre une partition flamboyante, folle.
[Olivier Fregaville, L'œil d'Olivier, février 2021]
Ce récit poignant est un exorcisme. Le théâtre l’outil d’une résilience.
Il est des créations qui vous laisse K.O. debout. Par la grâce d’un comédien, par la force d’un récit. Là, sur ce plateau nu, avec une économie de moyen radicale, Lionel Lingelser irradie les planches et la salle de sa présence solaire.
[Denis Sanglard, Un fauteuil pour l'orchestre, mars 2021]
« Les Possédés d’Illfurth » captivent les lycéens de Charles-Stoessel
Une confession magnifique qui raconte ses peurs, ses bonheurs, le théâtre qui met à nu, provoque un cataclysme intérieur et libère. Droit au cœur.
[Frédérique Meichler, L'Alsace, février 2021]