Prix et récompenses
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DateNomPrix du Syndicat de la critique 2015-2016 - "Meilleure création en langue française"Lien
Bovary
Ce texte est également disponible dans : Théâtre (2011-2015)
Présentation
On commence enfin à comprendre le sens de cette accusation. Ce roman est considéré comme une menace à l’État. C’est pour cela qu’il est immoral, monsieur Pinard ? C’est pour cela que vous voulez l’interdire ? Mais les lois de l’État ne sont pas les lois de l’art. On ne peut pas jeter en prison tous les personnages qui ont commis des crimes. Si l’art ne montre que ce qui est bon, il n’y a pas de distinction entre le bien et le mal. Un art qui ne montre que ce qui est bon, voilà ce qui est véritablement immoral.
Cette pièce s’inspire du réquisitoire et de la plaidoirie du procès intenté à Gustave Flaubert en 1857, ainsi que du roman Madame Bovary : mœurs de province, et de la correspondance de son auteur avec Élisa Schlésinger.
En scène
Création au Théâtre de la Bastille à Paris le 11 avril 2016, dans une mise en scène de l'auteur.
La presse
Les lois de l'État ne sont pas les lois de l'art
L’art a ses lois que la loi ne connaît point. Nous sommes en janvier 1857. La sixième chambre du tribunal correctionnel de la Seine intente un procès à la littérature pour excès de réalisme. Le chef d’inculpation, que l’on fait à Flaubert, pour son livre Madame Bovary est : outrage à la morale publique, religieuse, et aux bonnes mœurs…
[Dashiell Donello, Les Dits du Théâtre / Médiapart, 31 octobre 2015]
Avec humour,
la pièce se répartit en plusieurs temporalités qui parfois se rejoignent. La lecture du texte provoque le plaisir de s’y perdre. Au-delà du procès et de Madame Bovary se dresse un questionnement sur la liberté morale d’un auteur à écrire une œuvre. Bientôt, c’est Emma Bovary qui fait le procès de son créateur…
[Adrien Meignan, Des mots sur l'éphémère mouvement, 13 avril 2018]
Bovary, une jeune fille un peu gauche qui s’émancipe
Élisabeth Barbazin, quel est le thème principal de Bovary, en quoi est-il toujours d’actualité ? « C’est un texte qui parle de désir, d’une femme jamais satisfaite. »
[Meriem Souissi, Le journal de Saône-et-Loire, janvier 2024]