
Dernières critiques
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L'Humanitépar Jean-Pierre Léonardini
Une femme avec ses fantômes
C’est la parlerie d’une femme qui se raconte, entre sa province et Paris, dans une adresse permanente au public pris à témoin. À ce jeu-là, l’actrice Catherine Pietri excelle, dans le droit-fil d’une virtuosité enjouée qui masque le tragique.
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Le Courrier de l'Ouestpar Lelian
Le costume fait l’artiste… l’artiste fait le costume
Raoul, c’est Raoul Fernandez, natif de El Tránsito au Salvador (Amérique Centrale), costumier de son métier, acteur-chanteur de son essence, homme-femme de son état.
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L'Humanitépar Samuel Gleyze-Esteban
Un gamin du Salvador qui rêve de la France
Dans Il s’en va, le récit que l’acteur et costumier raconte (et chante) est celui d’un gamin du Salvador né avec un fil et une aiguille dans la main
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Balaganpar Jean-Pierre Thibaudat
Raoul Fernandez au pays des anges
Après « Le portrait de Raoul » qui nous racontait la vie de cette bête de scène à tout faire qu’est Raoul Fernandez (jeu, chant, costumes, etc.), dans « Il s’en va » ; Philippe Minyana explore la vie de Raoul après sa mort . On est aux anges
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Scenewebpar Anaïs Heluin
« Il s’en va », le grand retour de Raoul Fernandez
Ce seul en scène d’une très grande délicatesse nous parle autant de la vie romanesque du comédien que de la beauté du théâtre lorsque ses différents métiers sont unis par l’amitié.
Recommandation :Coup de cœur -
L'Œil d'Olivierpar Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
Oraison burlesque
Raoul Fernandez revient, toujours aussi insaisissable, plus vaporeux, plus habité, moins linéaire, mais tout aussi magnétique.
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Le Tempspar Alexandre Demidoff
A Paris, le magnétique Hugues Quester célèbre les ombres d'une enfance française
Toujours déchirant, le grand comédien français se glisse dans «Fantômes», pièce où tout chuchote de Philippe Minyana, au Théâtre de la Ville.
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Théâtre du blogpar Christine Friedel
Ces Fantômes ont émergé à trois
Le texte de Philippe Minyana, Laurent Charpentier qui le met en scène et Hugues Quester qui brûle de le jouer.
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Scenewebpar Anaïs Heluin
De trop précieux « Fantômes »
Grand connaisseur de l’écriture de Philippe Minyana pour l’avoir beaucoup arpentée, Laurent Charpentier y revient avec Fantômes. Il s’y met en scène avec Hugues Quester, en appuyant trop sur la part poétique et artificielle de l’écriture pour en faire apparaître aussi la dimension très concrète. L’allure précieuse de cette traversée de la mémoire familiale fait obstacle à sa profondeur.
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Un fauteuil pour l'orchestrepar Sylvie Boursier
Vies minuscules
On commence par la fin avec le cri d’Hugues (Quester), un cri de bête, une déflagration « ta mère est crevée ». Crevée !!! Comme s’il s’agissait d’un animal ou d’un végétal, on dit « la glycine est crevée… ». Mais une mère, suicidée en plus ?
Recommandation :ff