Mû par l’urgence de créer, le réalisateur des « Chansons d’amour » a développé sur les planches une pratique de travail singulière. Un chaos organisé, dans lequel ses comédiens expérimentent une grande liberté et une forme d’instabilité.

Du dorénavant quinquagénaire au look casual (pantalon et veste en jean, tignasse et sourire charismatique), grande serait la tentation de colporter l’image d’un hyperactif obnubilé par l’idée quasi métronomique d’empiler les projets.

Au cinéma comme au théâtre, Christophe Honoré mène son travail de création en lien étroit avec ses acteurs. Une méthode qui fait ses preuves depuis déjà vingt-cinq ans et qu’il détaille pour nous.