À la carabine (suivi de) Cheveux d'été

À la carabine (suivi de) Cheveux d'été

Quand l’art dramatique se saisit du réel

Une rencontre proposée par Bibliothèque publique d'information

Le point de départ de l’écriture, c’est l’histoire d’une enfant de onze ans qu’un tribunal français a reconnue consentante à son propre viol. Devenue jeune femme, l’écriture l’invite à se faire justice elle-même. La pièce de Pauline Peyrade met en scène la jeune fille et son agresseur dans une situation qui dérape, qui n’est pas préméditée, mais dont il demeure responsable, pour ne pas dire coupable. Ce n’est pas une réparation. Ce n’est pas une résilience. Parce qu’il y a des points de non-retour, des intolérables. Parce qu’on exhorte les soumis·es à la non-violence, au silence, afin d’éviter que les forces ne se renversent. Parce que les femmes qui usent de la violence deviennent aussitôt des monstres. Parce qu’à la violence répond la violence, implacable, furieuse.