Marilú Marini
Présentation
Née à Buenos Aires, Marilú Marini, danseuse et actrice, est, au détour des sixties, une haute figure de l’âge d’or du pop argentin. Arrivée en France en 1975, à la veille de la dictature militaire argentine, elle devient l’icône des spectacles d’Alfredo Arias et du groupe TSE. D’autres aventures théâtrales lui donneront l’occasion de grandes interprétations notamment des œuvres de Jean Genet, Samuel Beckett, ou de son compatriote Copi.
Son pays est le théâtre. Elle l’habite avec une force raffinée, une capacité de métamorphose unique, un goût pour l’humour. Ce livre fait le pont entre l’Argentine et la France, entre l’espagnol et le français qu’il lui a fallu apprivoiser. “Long chemin, tant la langue est un corps”, dit-elle.
Dans la presse
À propos du film Marilú, rencontre avec une femme remarquable de Sandrine Dumas :
Marilu Marini, portrait vivant
Cette actrice rayonnante filmée à bout touchant, sous le sceau manifeste d’une affection réciproque. Un magnifique portrait, où le modèle évoque son métier comme art de vivre.
[Jean-Pierre Léonardini, Chantiers de culture, mai 2024]
Marilú Marini, l’unique
Du TSE à Copi, de Fassbinder à Shakespeare, de Paris à Buenos Aires, Sandrine Dumas signe un portrait filmé aussi sensible que complice de la plus française des actrices nées en Argentine, Marilú Marini.
[Jean-Pierre Thibaudat, Le Club Médiapart, avril 2024]
Marilu Marini, actrice en mouvement perpétuel
De 2016 à 2022, Sandrine Dumas a suivi son héroïne de chaque côté de l’Atlantique. Un pied en France et l’autre en Argentine, là où est née l’actrice en 1940. Et où elle a vécu jusqu’en 1975, avant de prendre l’avion pour fuir, à 35 ans, la violence d’une dictature subie dans sa chair : vingt-cinq jours d’isolement pour avoir montré son nombril en public.
[Joëlle Gayot, Le Monde, avril 2024]