Écrits (1)
Présentation
Les premiers manifestes qui accompagnent les œuvres montées et présentées clandestinement dans les appartements sous l’occupation nazie se poursuivent par des réflexions et des essais théoriques rejetant la doctrine imposée du réalisme socialiste. Après le refuge dans l’espace métaphorique, c’est la création du Groupe de Cracovie et de l’ensemble Cricot 2 en 1955 qui lui permet d’approfondir ses recherches sur l’art et le théâtre. Les happenings, les « cricotages » et les expositions se développent, interférant avec l’œuvre théâtrale et toujours associés à d’importants manifestes, jusqu’à la création de La Classe morte (1975) qui inaugure le cycle du « théâtre de la mort ».
Sommaire :
- La Guerre : Naissance du Théâtre clandestin
- L'après-guerre : De la liberté au stalinisme
- Le Dégel et la fondation de Cricot 2
- L'art informel
- Emballages
- Happenings-Cricotages
- Réduire à zéro
- Le Théâtre des événements
- Époque de l'impossible
- Traversée de l'oeuvre picturale
- Vers le théâtre de la mort
La presse
Décédé il y a vingt-cinq ans à Cracovie, Tadeusz Kantor aurait eu cent ans cette année…
Nous l’avons connu, il y a presque déjà un demi-siècle et aucun homme de théâtre ne nous aura autant apporté. Quand il passait à Paris ou était en tournée à l’étranger, nous avons souvent parlé théorie et pratique du théâtre. Il avait une intelligence exceptionnelle, une grande culture théâtrale et artistique, et avec aussi, ce qui n’est pas incompatible mais assez rare dans cette profession, une générosité et un humour permanents....
Philippe du Vignal - Théâtre du blog, 6 juin 2015