Prix et récompenses
Le Festival mondial du théâtre de Nancy
Présentation
C’est à Nancy que les festivaliers et la France découvrent le Teatro Campesino, le Bread and Puppet Theatre, Bob Wilson, Tadeusz Kantor, Jerzy Grotowski, Pina Bausch, Terayama, Kazuo Ōno, la Cuadra de Séville, le Teatro Comuna de Lisbonne ou encore le Brésilien Augusto Boal.
De 1963 à 1983, le Festival mondial du théâtre de Nancy, créé par Jack Lang, a bouleversé le paysage théâtral. Surfant sur la vague du théâtre universitaire en Europe, forte au début des années soixante, le Festival allait bientôt devenir mondial et professionnel, parcourant la planète pour faire venir à Nancy les nouveaux talents étrangers, et s’imposant comme un rendez-vous précieux.
Durant deux décades marquées par des guerres, des dictatures, des coups d’État et Mai 68, sans beaucoup de subventions mais avec des hordes de bénévoles dévoués, le Festival fut un foyer du théâtre protestataire, un laboratoire de l’utopie où s’inventèrent des formes de théâtre nouvelles chahutant le primat du texte.
Ce fut le festival de la jeunesse, une folle ambiance faite de rencontres, de liesse et de discussions jusqu’au bout de la nuit. C’était avant le temps d’Internet, des portables et des ordinateurs, le dernier festival du XXe siècle. C’est cette histoire sans pareille, nourrie d’archives et de nombreux témoignages, que ce livre raconte.
La presse
Jack Lang et le Festival mondial du théâtre de Nancy
Au départ, au début des années soixante, qui aurait parié un kopeck sur les chances de succès et de durée d’un festival issu du monde étudiant qui présentait des troupes internationales sans le sou jouant dans toutes les langues ?
(Ré)écouter l'émission de Jean Lebrun "La Marche de l'histoire" du 15 décembre sur France Inter.
La légende du Festival mondial du théâtre de Nancy
Au primat du texte se substituait celui du plateau, du corps en expansion, du jeu, des images, selon un principe dionysiaque qui en fit très vite le rendez-vous incontournable de la jeune création mondiale.
Fabien Ribery - Lintervalle blog, 11 février 2018
Le festival lorrain qui a déniché des talents devenus stars par la suite.
Certaines épopées passées, même oubliées, ont parfois marqué profondément une discipline. Leur récit, au-delà de la chronique pour initiés, permet d’éclairer l’état du présent et d’engranger d’incroyables expériences.
Frédérique Roussel - Libération, 15 novembre 2017
Dans un ouvrage vif et coloré...
Jean-Pierre Thibaudat écrit une exploration de près 400 pages au cœur de l’histoire du Festival mondial du théâtre de Nancy. Le passé reprend ses formes et ses couleurs sous une plume vivante, entre le récit et le documentaire.
Pierre-Alexandre Culo - Théâtre Actu, 31 octobre 2017
Jack Lang : « Nous étions dans toutes sortes d’utopies et cela s’est tari »
On connaît la passion de Jack Lang pour le théâtre. Juriste de formation, agrégé de Droit, il consacra sa thèse de doctorat aux relations du théâtre et de l’État.
Rodolphe Fouano - Les Trois coups, 26 octobre 2017
Feu le festival du feu de Dieu de Nancy
Jean-Pierre Thibaudat ressuscite les états d'âme et de service du Festival mondial du théâtre de Nancy, fondé par Jack Lang en 1963.
Antoine Perraud - Théâtre-Chronique / Médiapart, 15 octobre 2017
Au cœur des révolutions théâtrales
Jean-Pierre Thibaudet, journaliste, critique amoureux du monde du spectacle vivant, raconte le Festival mondial du Théâtre de Nancy, cet événement hors norme inventé par Jack Lang en 1963.
Caroline Alexander - WebThéâtre, 06 septembre 2017
De 1963 à 1983, le Festival qui a bouleversé le paysage théâtral.
Exemplaire du théâtre universitaire en Europe dans les années soixante, le Festival devient rapidement mondial et professionnel, parcourant la planète pour faire venir à Nancy les nouveaux talents étrangers.
Véronique Hotte - hottello théâtre, 18 juillet 2017
Le récit des souvenirs du spectateur professionnel...
Créateur d'imaginaire le théâtre, dans l'éphémère de la représentation, trouve son éternité. Il réalise son idéal, dans le souvenir du public, qui se prolonge durant son existence. Si la brique de son utopie est cimentée au rêve, sa construction est bien réelle par le lien d'une histoire, de vivant à vivant, dans le présent d'une fiction.
Dashiell Donello - Les Dits du théâtre / Médiapart, 08 juillet 2017