Tout le ciel au-dessus de la terre
Ce texte est désormais disponible dans : Écrits : 2003-2014
Présentation
Todo el cielo sobre la tierra
(el síndrome de Wendy)
Wendy est celle que Peter Pan emmène sur son île. Ici, l'île ne s'appelle pas Neverland, le Pays imaginaire, mais Utoya, l'île de Norvège où soixante neuf jeunes gens, tombés sous les balles d'Anders Breivik en 2011, furent condamnés à ne pas vieillir. Le meilleur des mondes, peut-être. Angélica Liddell y incarne une Wendy terrorisée à l'idée d'être abandonnée. Elle est pourtant vouée à l'être, elle qui n'est capable d'autres sentiments que l'amour.
En scène
Création au Festival d'Avignon du 6 au 11 juillet 2013, dans une mise en scène de l'auteure.
La presse
L’île des morts ou retour à Utoya
Angélica Liddell achève, avec Tout le ciel au-dessus de la terre (Le syndrome de Wendy), sa trilogie chinoise entamée en 2011 avec Maudit l’homme qui se confie en l’homme, poursuivie en 2013 avec Ping Pang Qiu.
Dans cette pièce, nous suivons les voyages métaphysiques et mélancoliques de Wendy, figure centrale du texte, née de l’imagination de l’anglais Barrie au début du siècle dernier. Wendy ou Angélina ? L’écriture est d’abord réécriture, emprunts, intertextualités, superpositions. La pièce est constituée de fragments presque autonomes, définis chacun par un titre. En ouverture, le leitmotiv d’une scène cruciale du film de Kazan, Splendor in the grass, titre faisant lui-même référence à un poème de Wordsworth, cité tour à tour par la professeure de littérature anglaise, miss Metcaf, et son élève, héroïne de l’histoire, Deanie Loomis. Malgré les vicissitudes de la vie, soyons maîtres de nous-mêmes et de notre passé.
Marie du Crest - La Cause Littéraire, 21 septembre 2013
Présentation d'Angélica Liddell par Marie du Crest, pour La Clé des langues ENS Lyon.