Prix et récompenses
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DateNomPrix du syndicat de la critique 1998 - "Meilleure création en langue française"Lien
J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne
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Présentation
Cinq femmes et un jeune homme‚ revenu de tout‚ revenu de ses guerres et de ses batailles‚ enfin rentré à la maison‚ posé là‚ dans la maison‚ maintenant‚ épuisé par la route et la vie‚ endormi paisiblement ou mourant‚ rien d’autre‚ revenu à son point de départ pour y mourir.
Elles l’attendaient‚ longtemps déjà‚ des années‚ toujours la même histoire‚ et jamais elles ne pensaient le revoir vivant‚ elles se désespéraient de jamais avoir de nouvelles de lui‚ aucune lettre‚ cartes postales pas plus‚ jamais‚ aucun signe qui puisse rassurer ou définitivement faire renoncer à l’attente.
Aujourd’hui‚ est-ce qu’enfin‚ elles vont obtenir quelques paroles‚ la vie qu’elles rêvèrent‚ avoir la vérité ?
On lutte une fois encore‚ la dernière‚ à se partager les dépouilles de l’amour‚ on s’arrache la tendresse exclusive. On voudrait bien savoir.
Jean-Luc Lagarce, 1994
Dans la presse
Une pièce fragile et touchante, toute en flux et reflux, poétique et amère.
Le Point
Les femmes parlent du temps qu'elles ont vécu à ne pas vivre, sinon à travers l'absence. Du temps présent qui les envahit - trop fort d'avoir été tant désiré.
Le Monde
Une pièce fragile et touchante, toute en flux et reflux, poétique et amère.
Le Point
Lagarce écrit en poète populaire, sait trouver les phrases lancinantes qui martèlent et blessent comme une ritournelle.
Télérama
Un quintette pour voix de femme, dont les harmonies rappellent certaines scènes de Tchekhov, et l'écriture celle, frémissante et répétitive, de Marguerite Duras.
L'Avant-Scène Théâtre